Cette année a été déterminante dans ma transition zéro déchet, et bien qu'elle ne soit pas encore finie, le bilan à mi parcours est plutôt satisfaisant.
Cela fait des années que je suis sensible à mon impact sur l’environnement, que je consomme de façon raisonnée en préférant faire moi-même plutôt que d’acheter tout fait.
J’ai grandi au bord de la Méditerranée et voir les déchets plastiques échoués sur la plage a probablement contribué à développer ma conscience Green.
J’ai testé pas mal de choses, d’abord en cuisine en faisant mes yaourts, mes glaces ... puis dans le jardin avec un potager, un composteur ... et dans la maison avec mes produits cosmétiques et mes produits d’entretien.
Mais 2020 a été une année marquante pour moi car en Janvier, j’ai pris mon sac à dos pour partir voyager pendant 1 an. J’ai dû dire bye-bye au superflu, pour ne me consacrer qu’à l’essentiel et réduire mon bagage à 10kg.
Fini les bouteilles en plastique, bien pratiques en déplacement, j’ai adopté une gourde isotherme. Ainsi j’aurai économisé plus d’une centaine de bouteilles plastique à la fin de l’année, bon pour l’environnement, pour mon porte monnaie et pour ma santé.
Plus de gels douche non plus, je suis passée au pain de savon naturel, et ma peau est aussi propre et douce qu’avant.
Je n’achète plus d’emballages plastique ou aluminum grâce à l’achat d’un lot d’emballages alimentaires à la cire d’abeille, aussi connus sous le nom beewrap. J’en ai 3 de différentes tailles, que je lave et réutilise pour couvrir mes restes alimentaires. C’est autant de films à usage unique qui ne finissent pas dans la poubelle, avant d’être incinérés ou enfouis dans nos sols.
Et puis, il y a eu la pandémie et le confinement, la pénurie des produits de grande consommation dans les magasins, le moment où on a tous dû apprendre à faire avec moins, et où j’ai réalisé l’ampleur du problème. C’est le moment ou jamais pour prendre conscience de notre impact sur l’environnement et sur notre santé, et modifier notre façon de consommer vers un mode de vie plus raisonné et plus raisonnable.
On adapte sa consommation ... on achète en vrac plutôt que sur-emballé, on arrête le café en capsule par exemple, très cher et non recyclable.
Ensuite dans la salle de bain, j ai fait le choix de ne plus utiliser de cotons à démaquiller, mais une éponge Konjac que je lave régulièrement à l’eau bouillante et des lingettes lavables qui vont à la machine, soit une économie de 1200 cotons par an.
Fini aussi les protections hygiéniques jetables, j’ai adopté une cup menstruelle, soit une économie de plus de 200 tampons et 50 euros sur une année.
Dans la cuisine, j’ai enfin trouvé une recette de liquide vaisselle qui convient, et remplacé l’éponge par une brosse en bois et crin, et un tawashi fabriqué avec un vieux teeshirt.
Je n’ai pas racheté de tube de dentifrice, qui ne sont pas recyclables, et alterne le brossage à l’eau avec une mélange d’huile de coco et bicarbonate. Mes dents sont impeccables.
Cette transition n’est pas un long fleuve tranquille, tous les tests n’ont pas été concluants, j’ai connu pas mal de ratés au fil des années, dont récemment celui du shampoing. J ai essayé le nopoo également mais je n’ai pas trouvé la recette idéale, donc pour moi la prochaine étape est celle du shampoing solide avec rinçage au vinaigre de cidre.
Même si je ne suis pas parfaitement zéro déchet, je fais de mon mieux jour après jour, je me sens plus libre car j’ai moins de besoin et j’ai réalisé beaucoup d’économies jusqu’ici, sans vraiment sentir de privations.
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N’oubliez pas qu’il n’y a pas de petits gestes quand on est des million à les faire.